Chloé Lavaud-Almar

Artiste au long cours | comédienne dans L'Inouïe Nuit de Moune

portrait de Chloé  Lavaud-Almar

Chloé est née et a grandi à La Réunion. Elle se forme au métier d’actrice d’abord dans des cours tels que Florent et le LFTP (Laboratoire de Formation au Théâtre Physique) à Paris, puis elle intègre en 2012 la promotion VIII du Théâtre National de Bretagne à Rennes. La danse contemporaine est également un axe fondamental de son développement artistique. Elle débute par dix ans de danse classique, jazz et contemporaine au CCCB de l’île de La Réunion. Elle pratique également le Maloya et le Moring (danse et capoeira traditionnelles réunionnaises) avec la troupe Moring Angola. En septembre 2017, elle travaille avec le CDNOI lors de « laboratoires de travail ». Chloé est aussi metteuse en scène. Il faut qu’il se passe quelque chose ?, sélectionné au festival FUN du T.U. de Nantes en 2014, ou Le Courroux des Polypes, joué à la Nuit Debout rennaise, font parti d’initiatives dans lesquelles elle se questionne sur la création scénique et artistique, sur la place de la culture dans nos sociétés, et sur l’état de l’Humanité. Son exercice se situe entre mise en scène et chorégraphie. Investie par la question de la transmission, elle dirige régulièrement des ateliers à destination de publics amateurs et scolaires. 

 Afin de vous donner un aperçu de leurs démarches artistiques, les artistes au long court ont répondu à la question suivante : Quelle est la place de la fiction, de l'imaginaire dans votre travail, et dans votre vie ?

Dans les spectacles c’est bien ça que je veux qui tremble joyeusement, tendrement, sincèrement : la certitude. Il faut qu’il se passe quelque chose. La vérité est partout. Dans le mensonge aussi. Le mensonge la révèle. Le mensonge est vrai. Au fond, on est là...On voudrait toutes et tous être rassurer : Quelle vérité, quel absolu, que croire ? La fiction est un détour à faire pour
apprendre à être celui qui va mourir. Pour apprendre à être humain. Elle nourrit le courage, aiguise l’oeil, l’oreille et le coeur, pour pouvoir voir, entendre et accueillir quelque chose de la vérité. L’Art est devenu aussi ma réalité. Mon métier. Parce que je n’ai sûrement pas pu faire autrement que de passer mon temps à «me demander»...