50 ans après la création du TPL

Rencontres-débats et publication, sur l’avenir de la décentralisation théâtrale

De 1963 à 2013, du Théâtre Populaire de Lorraine au Centre Dramatique National: coup de projecteur sur l’histoire singulière et les perspectives d’avenir d’une maison de création, au fil de tables-rondes et de débats réunissant des artistes, des universitaires et des acteurs du monde politique et de la décentralisation théâtrale.

Premier rendez-vous › samedi 16 novembre de 14h à 18h au Théâtre en Bois, Thionville

THÉMATIQUE - UN THÉÂTRE D’ART POUR TOUS :
LES FORMES NOUVELLES D’UNE UTOPIE CENTENAIRE

Avec Robert Abirached, écrivain, professeur émérite, ancien directeur du Théâtre et des Spectacles au ministère de la Culture sous Jack Lang, Mathieu Bauer musicien et metteur en scène, directeur du CDN - Nouveau Théâtre de Montreuil, Christophe Rulhes, musicien-compositeur et ethnologue à l’EHESS, fondateur du Groupe de Recherches Artistiques (GdRA), Emmanuel Wallon, professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre et à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve, Bérangère Vantusso, metteur en scène et directrice de la Cie de la Mauvaise Graine et Jean-Marc Adolphe, journaliste et directeur de la revue culturelle Mouvement.
En présence des metteurs en scène anciens directeurs du théâtre Jacques Kraemer, Charles Tordjman, Stéphanie Loïk, Laurent Gutmann ainsi que Jean Boillot actuel directeur du NEST

Second rendez-vous › samedi 8 février de 15h30 à 18h30 au Théâtre en Bois, Thionville

THÉMATIQUE - Consommateur ou citoyen ?
adresse au public et rôles du spectateur

Dans l’esprit des bâtisseurs du théâtre public, décentralisation dramatique et démocratisation culturelle allaient de pair. Du Théâtre populaire de Lorraine au Nord-Est Théâtre, la conquête d’une assistance fidèle, son élargissement et sa diversification, son rajeunissement aussi, n’ont cessé d’être des préoccupations de chaque instant.

Le lien d’un tel lieu avec les habitants d’un territoire, sans l’attention desquels la création n’aurait ni sens ni consistance, est d’abord l’affaire des artistes. Leurs choix en matière de dramaturgie et de scénographie, de distribution des voix et de jeu d’acteur déterminent les conditions d’implication des spectateurs dans la représentation. C’est encore le souci des médiateurs, puisqu’on a pris l’habitude de nommer ainsi celles et ceux – militants de l’éducation populaire, spécialistes de l’action culturelle ou professionnels des relations publiques – qui balisent les chemins d’accès aux salles de spectacle et favorisent l’appropriation des œuvres. C’est toujours l’enjeu d’une éducation artistique à laquelle l’école et l’université ouvrent timidement leurs portes.

Mais n’incombe-t-il pas également au spectateur de s’interroger lui-même sur ce qu’il vient chercher dans les maisons d’art : une occasion de se divertir, ou bien l’opportunité de ressentir et de réfléchir ?

Modération : Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique à l’université Paris Ouest Nanterre

Avec la participation de : Raymond Bayer, spectateur assidu du TPL au NEST, membre du secrétariat de la commission culture de la CGT, ancien membre du Conseil Economique et Social de Lorraine, François Clavier, comédien témoin de 50 ans de création du TPL au NEST, Valérie Dardenne, ancienne directrice de la communication de la MC 93 (Seine Saint-Denis), Jean-Michel Rabeux, metteur en scène (La Compagnie, Ile-de-France), Michel Maupouet, fidèle compagnon de l’aventure du TPL, Julia Vidit, metteuse en scène (Compagnie Java Vérité, Lorraine).